Un homme aux prises avec Dieu
Paul de Tarse [Collection Parole en liberté]
Daniel Marguerat
- Référence CAB5689
- EAN 9782882956897
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Editeur
Cabédita
Description
L’apôtre Paul est l’enfant terrible du christianisme. Esprit doctrinaire, conservateur, antiféministe, dit-on… L’Occident chrétien n’en finit pas de régler ses comptes avec lui. Paul aurait-il troqué la simple religion du coeur enseignée par Jésus contre une pensée doctrinale complexe et tortueuse ? Ce livre jette un regard nouveau sur le célèbre apôtre, sur sa vie tourmentée, ses passions et ses combats. Il offre de rejoindre l’homme derrière ses discours. Une expérience fulgurante, sa conversion sur le chemin de Damas, a fait de lui un évangélisateur hors pair. Sait-on que sans son génie à formuler les vérités fondamentales de la foi nouvelle, le christianisme ne serait resté qu’une secte obscure ? Et non, Paul n’est pas contre les femmes. Sa compréhension de la foi fait de lui un champion de la liberté. Il l’a défendue avec tant de fougue que ses successeurs ont rapidement oublié une pensée aussi incandescente. Il faut y revenir et lire Paul dans le texte. Suivez le guide.
96 pages
Détails du produit
- Langue
- Français
Avis du libraire
Ce livre est bien écrit et a un style vivant, respirant l’enthousiasme. L’auteur montre que c’est Dieu qui a converti Paul, et il explique bien le sens de ce bouleversement : ce n’est pas une « conversion » au sens populaire du terme (passage du vice à la vertu ou changement de religion). Il explique aussi l’accord profond entre le message de Jésus et celui de Paul, même si les mots sont différents. Néanmoins, l’auteur dépend trop exclusivement de théologiens « officiels » d’Europe continentale ; il ignore les travaux d’excellents spécialistes comme Bruce et d’autres anglophones, portant notam-ment sur l’historicité du NT. L’inspiration et l’autorité de la Bible ne sont pas contestées, mais sa vérité historique : on lit par exemple que 1 & 2 Timothée, Tite, Colossiens et Ephésiens ne sont pas de Paul (p.40, 83), que Luc a enjolivé la réalité (p. 17, 26) et que les Evangiles, sauf celui de Marc, ont été écrits après l’an 70 (p.55). L’auteur défigure 1 Timothée 2;12-15 et y voit un texte antiféministe écrit par un inconnu (p.40). Cet ouvrage s’adresse à un public qui a une certaine habitude du langage des intellectuels et qui peut faire la distinction entre vérité spirituelle et vérité historique (sans forcément l’approuver !).